vendredi 8 juin 2012

Les Ponts de Paris....













Audacieux, d'une expression métaphorique, d'un sens immatériel, moderne, authentique..., un peu plus aussi..., ils révèlent, se concrétisent, là, quand le pont Alexandre III, par exemple, exulte de son charme, laisse échapper sa beauté aux yeux du monde...

    En un lacis de sculptures et d'ornementations, les ponts, au nombre de 37 à Paris, de toutes époques, du plus récent, la passerelle Simone de Beauvoir, au plus ancien, le pont Neuf, sis là à toutes saisons, au cœur de Paris cette ville si fabuleuse, vivante et charnelle, ils s'octroient un voyage vers le temps, des secondes de rêves, quand les pas se font un peu plus rare......  

   Quand certains ont accueillis un châtelet, une pompe à eau, des habitations, d'autres ont essuyés des larmes, ont vus débarquer des tonnes et des tonnes de nourriture, de choses en tout genre, quand là, des hommes sont réunis place de Grève, sur le parvis de Notre-Dame, les ponts observent la Seine s'écouler en un temps harmonieux... Là, ils s'octroient de grandes enjambées de joies, de bonheur, d'Art, de malheur aussi, parfois... 

Ils sont un siège, une époque, un pas vers......




Deux ponts à Paris
.








Coincé entre deux gares enjambant la Seine, un pont métallique à l'allure 1900 majestueux, colossal se montre fièrement là face à son cousin d'une autre époque, 90 ans les séparent...
Tous deux, face à face, montrent l'évolution d'un art, d'un concept éloigné que le temps a forgé, pensé... Tous deux génies d'un art se dévoilent, se dessinent au quotidien exposant leurs âges, leurs beautés, leurs façons... L'un faisant hommage à Paris, l'autre plus sobrement, s'est installé là, comme cela, sans apparat.






Paris, avec ses 37 ponts au-dessus de la Seine, en compte  cinq qui sont accessibles uniquement aux piétons, deux qui sont des ponts ferroviaires et deux qui comportent un étage ferroviaire et un étage pour la circulation automobile. Quatre relient l'Île Saint-Louis à l'une des rives, huit l'Île de la Cité et un relie les deux îles entre elles.






Le pont Neuf

Le plus vieux pont de Paris

238 mètres

XVIe siècle, 1578-1607

Baptiste et Jacques Androuet du Cerceau

(MH)






*


Le pont royal

110 mètres

XVIIe siècle, 1685-1689

Jules-Hardoin Mansart

(MH)





*


Le pont Notre-Dame

106 mètres

XXe siècle, 1910-1914

Binet-Leguen, entreprise Daydé






*


Pont au Change

103 mètres

XIXe siècle, 1858-1860

PMG de Legalisserie et P  Vaudrey





*


Le pont des Arts

155 mètres

XIXe siècle, 1801-1804, puis reconstruit en 1984.

Louis-Alexandre de Cessart, puis Louis Gerald Arretche







*


Le pont Mirabeau

173 mètres

XIXe siècle, 1893-1896

Amédée Alby, Paul Rabel, Jean Résal






*


Le pont de la Concorde

153 mètres

XVIIIe siècle, 1787-1791

Henri Lang, Jean-Rodolphe Perronet






*





*


Le pont au Change 




*


Le pont de la Concorde (1829)




*





*
































*  *




























dimanche 20 mai 2012

Les Maisonnées à Paris




 








 






Ce ciel bleu-nuit, aux allures douces et belles, couvre d'une main Paris.... 
 Là, les petites maisonnées, flanquées de 2,3 étages au début d'une rue, d'une ruelle, font, en un layon champêtre, une longue marche vers un dessein Français, vers un dessin enraciné au plus profond de nous-même, à l'image de nos petites bourgades qui ont fleuries, ça et là en nos provinces, contrées, régions si plaisantes d'une couleur élancée, charnelle, agreste...
Tout ceci se mari, se fleuri au milieu d'un tableau que le temps à bâtit, que le temps à fait vivre au fin fond de nous-même.... Ces petites maisonnées, flanquées là d'un auvent de commerce, d'une enseigne sculptée aguichant cette ruelle, cette rue, qui, sans elles, sans ce petit coin bucolique serait vide de tout sens, de ce parfum qui coure là dans nos rues à Paris...
Du Nord au Sud, sans que le temps, la météo ou les constructions ne puissent effacer une trace de cet embrun naturel, les petites maisonnées souvent construites, évoquent bien des choses, bien des juxtapositions romantique, champêtre, teintées d'humilité, d'un foisonnement d'images que le temps à lancé en un élan rupestre vers une autre contrée....
Les quais, les ponts les contemplent, les interpellent du regard, du bout des lèvres, pour qui, en l'espace d'une seconde, elles viennent là teintées une couleur souveraine.... Une image de Paris qui s'efface, qui s'emporte quand là, la Tour Eiffel, la Butte Montmartre et les autres grandes «places» de Paris s'octroient les premiers plans, le premier regard de cette ville, cette capitale si convoitée...
Le regard de ces maisonnées, ce qu'elles véhiculent, ce qu'elles donnent, nous laissent de bons souvenirs, de bons sentiments, lorsque là une chaleur d'écuelles, de marmites et de linges de maison vient titiller nos sens.....






Un peu comme Paris, du haut de ses 1000 ans et plus, comme un rayon de soleil épris de mille choses, les habitats, les rues et les ruelles, petites, grandes, laissent entrevoir leurs charmes, leurs messages chargés d'histoires... 
 Ces petites maisons, ce cachant ici et là, à deux pieds d'un boulevard, d'une place, nous dévoilent un autre visage de Paris... Un visage aux traits plus abordable, plus significatifs et plus simple qu'un ensemble un peu moins convivial..., qui de nos jours, en cette vision futuriste, plus amenée vers un monde de grandes technologie, apparaissent pour certaines, dans quelques quartiers, bien vieillies, mais amies oh combien attirante encore... Est-ce là l'important d'ailleurs, le charme peut se cacher aussi derrière des traits moins éloquent, mais oh combien, peut-être, fraternels.... Elles peuvent nous exprimer aussi des ressentis, des faces cachées d'un Emile Zola conduisant un roman, d'un peuple qui est amené à donner une partie de lui-même... Combien d'histoires, de moments ont-elles vécues, ont-elles animées pour de nos jours se sentir encore comme cela, projetées par des sens qui leurs sont si chères.... ? Elles sont restées là aussi à contredire le temps, l'architecture, les grandes lignes, la jet-set, les folies.... 
Certaines histoires nous ont été contées, ou nous seront contées un jour, d'autres se vivent encore, qui en quelques temps, laisseront jaillir une vie, un espoir vers un temps d'existence plus raisonnée, plus encourageant... 
Paris à laissé bâtir dans tous ses quartiers des maisons de villes, ses maisons de ville, grandes ou moins grandes, qui, d'un quartier riche aux allures distinguées, plus épris d'autres choses à un quartier plus modeste, elles sont et resteront le fruit d'un passé, d'une époque, qui, je l'espère seront toujours là à la fin de cette continuation du grand Paris. Ce Grand Paris devra laisser derrière lui des souvenirs, intacts, des siècles et des moments passés...., c'est là un choix que de décider, mais la ville continue son avancée, se réaménage, se modèle et se forme depuis des siècles, devant nous.... 






samedi 12 mai 2012

Paris, un jardin, un square, la Seine






















Paris, en ce jardin, cette oraison triangulaire, les fleurs, les arbres ont pris place, ont poussés joliment sous une main de maître que le temps à forgé. Là-bas, au bout de cette triangulation verdoyante, les pieds des ponts, au nombre de 37 à Paris, étayent des soutènements, des arcs audacieux sur lesquels l'ornementation, les symboles et les signes apportent leurs touches et leurs regards sublimes... L'eau, sous eux, coule en un long chemin romantique parsemé ça et là de canards, de vedettes, de bâteau-Mouche que le temps, le tourisme ont exagérément grossis... Un peu à droite, il est possible de distinguer les quatre tours de la Bibliothèque Nationale de France, la BNF, commandées par François Mitterrand. Ces quatre tours, ce complexe, historique, touristique, à fait naître un parc, des bâtiments tous aussi bien pensés et construits qu'un village moderne... Là, un grand bras, un chemin verdoyant né sous la forme d'une passerelle, permet d'amener sa pensée de Louis XIV à un village authentique, un parc et mille et une autres choses... Le temps fait vivre, fait naître et ou renaître les choses, les lieux, les gens aussi, lorsqu'il est mis entre de bonnes mains... Entre elles, il peut s'étirer, couler calmement sans qu'une angoisse ne vienne faire tout chavirer...



Aux pieds des Tours....













Aux pieds des Tours, des Cathédrales de verre, l'art a changé de regard. 

Là-bas, au temps des Cathédrales, là, au temps des tours venant elles aussi flirter avec les abîmes..., une autre pensée a émergée. 
Là à terre, à quelques mètres de leurs entrées, des bassins, des sculptures moderne ont jaillies, bassins qui rappellent un peu des longues étendues d'eau au milieu desquelles vivent une flopée de poissons.. Les sculptures elles, ornent ici et là le paysage, tantôt elles nous convies, tantôt elles nous interpellent, nous contentent... 
En ce paysage moderne, hormis ce flot de voiture que l'on devine à chaque extrémité, les endroits sont paisibles, chaque endroit est unique, a été modelé, pensé en un lacis d'escaliers, de ponts, de passages dirons-nous, qui nous emmènent vers un autre endroit, vers une autre place...  Des jours entiers pourraient passer là, ici, aux pieds des tours qui nous convies vers un monde parfois cruel mais oh combien constructif...
 Là, un enchevêtrement d'allées bordées de verdure, d'arbres, de fleurs, là de long bâtiments aux allures du temps passant, un dôme, un arc, un pont, qui, soudainement là, attise une bourrasque qui nous prend haut et fort en nos âmes vers ce paysage financier déjà peint de mille choses...

L'architecture laisse passer cet apport matériel sans s'en préoccuper outre mesure, elle sait, du haut d'un petit immeuble ou d'une tour gigantesque , laisser transparaître sa beauté, ses sens, les mots qui vivent dans notre temps, dans notre monde construit, agencés par les hommes et le temps...

Là au pied des tours, ce poumon, ce cœur, armées là tout proche, d'un lacis de chemin et de passages contemporain, futuriste, nous convis à sillonner un monde cubiste, bureaucrate, auréolé de verre, que le temps à changer, agrandi, décoré, construit. Les tours, tout du moins les plus hautes titillent le ciel et les nuages, la tour EDF dans son élan voyageur, perce une brume posée lors d'une matinée hivernale... Elles siègent là à l'image d'un pays conquérant, voyageur, constructeur..., elles ne bougeront plus laissant ainsi leurs logos et leurs marques s'envoler vers un monde, vers nous.... Elles nous rappellent qu'il y a du travail derrière et, pas trop loin aussi, il y a des gens qui ne comprennent plus, qui sont perdus... 
Là entre deux tours, sous une petite bruine, elle laisse un jeune couple d'amoureux s'enlacer sous une verrière, sous un manteau de verre et d'acier modelé, juxtaposé sur un plan indéfinissable.... Ce verre qui a traverser un siècle et demi presque, que les architectes connaissaient mais qui n'avait jamais été pensé à cette échelle, et pour tout à chacun, à franchit notre époque d'un grand pas. Rendu contemporain, il nous chauffe, nous refroidit, nous laisse explorer, nous protège, nous questionne parfois...




samedi 14 avril 2012

Le jardin Atlantique







Jouxtant le quartier Maine-Montparnasse, à fleur de la Tour, ce jardin suspendu, un
quadrilatère futuriste bordé de bâtiments à l'architecture année 60-80, 2000, à garder un message, une pensée, lorsqu'au début de cette France nouvelle, des visions ou des rêves mis en place, se sont imbriqués parmi un paysage parisien, qui, à cette époque-ci de la vie, jouait encore de ses petits métiers, des Halles de Paris, des guinguettes et des fleurs aux regards subtils et non moins aguichantes...


Là, tout près, Ricardo Bofill par sa vision humaine et architecturale, à construit la place de la Catalogne, la Place de Séoul, ainsi que d'autres sites en Ile-de-France, tels « Le Belvédère Saint-Christophe» à Cergy-Pontoise, « Les Arcades du Lac » à Saint-Quentin-en-Yvelines, « Les espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand (Marne-la-Vallée), etc..., pour ne citer qu'eux...
Ricardo Bofill convit toujours notre regard à venir flirter avec les grands piliers de la France, l'Architecture Médiévale.


 Non loin d'un regard royal, Paris vit, Paris bouge, s'agrandit, se métamorphose dans cette mouvance conceptuelle que le temps nous fait vivre, sentir, bouger... L'aube d'un monde exagérément moins soutenu nous est surement passé, le temps se promène, nous laisse pantois, quand à l'Automne d'une vision ou d'un projet nouveau, une architecture, une pensée, un idéal, vient là fleurir, construire, étendre la ville et son regard nouveau....
Ce jardin suspendu, le jardin Atlantique, construit par François Brun et Michel Piéna, nous emmène aux portes des grandes villes Francilienne, au fin fond d'un monde imaginaire, que le temps, que l'homme à su garder précieusement... 

L'imaginaire côtoie ainsi le charme, quand là-bas, au beau milieu du quartier latin, un entrelac de bâtiments 17, 18, 19ième, vivent là dignement à deux pas de la Seine qui offre son regard et sa beauté charnelle à qui l'observe, l'aguiche...
C'est là et c'est bien là que Paris peut s'énorgueillir d'avoir su et pu juxtaposer, peindre mille et un tableaux, mille et une facettes d'une ville, de l'homme aussi, qui, au fin fond de lui-même, malgré et parfois quelques conflits, structure à la Française, un goût, un charme certain que nul autre pays, même les plus riches du monde, ne pourront féconder.... 

Un regard royal nous rappelle, nous appelle à garder un chemin, une vision, une pensée enracinée, dessinée depuis des lustres maintenant, elle est une garante même si, les pensées des hommes actuels se dirigent vers le futur...
 Là, à Montparnasse, dans ce jardin suspendu, ces longs bâtiments bleuté aux liserets gris-clair, nous rappellent, nous emmènent vers un milieu dédié au travail de la tête, aux pensées entreprenantes que la vie, que le monde à fait éclorent aux abords et dans nos villes modernes... Un peu plus loin et perpendiculairement, de longs bâtiments années 60-80, nous convis vers un autre regard, plus « brut », plus modeste, leurs modes et leurs pensées ont menés l'homme vers ce qu'il est, ce qu'il pense... Ces deux foulées de bâtiments entourant là ce jardin, communiquent entre eux, un temps les sépare, un temps les rejoint....



*


Le jardin Atlantique

Ricardo Bofill

Quartier Maine-Montparnasse

Des images prises sur google du jardin Atlantique :




















jeudi 5 avril 2012

Les escaliers à Paris...





































Les escaliers, montant, descendant vers des rues, des sentiers si rustiques, au fin fond desquels un angle vient entre-caché une petite place à moitié là vêtue, qui se dessine, se projette sans que l'ombre d'une pensée, d'un dessein clair-obscur ne vienne perturber... Là, à la nuit tombante, les escaliers se fondent dans Paris, se Paris si charmant, si unique, si entrecoupé de bonheur et de rêves...

Là, seul, menant en haut, d'une tour, d'un mont, d'une butte autour de laquelle une flopée entière de cafés et de minaudières sont nichés au cœur même d'un village que nul ne peut ignorer, oublier ou éteindre. Les escaliers parisiens nous emmènent, nous font jaillir de longs flots si typique, si connus, méconnus... Là, jouxtant un endroit souvent paisible aux abords des lampadaires vêtus de leurs jaune-orangée, ils nous convis au cœur de la ville, d'endroits, qui, en une foule d'images et de liens si présents nous entrainent ailleurs...




*













Les Places de Paris


















Les places, les grandes places «Napoléonienne», dirai-je, aux allures chevaleresques que le Monde découvre, à su découvrir et découvrira encore et encore, appellent le promeneur, le touriste à venir là s'asseoir sur un banc, sur le bord d'une fontaine tout en profitant quand une fontaine crache là sa noblesse, sa foi, non loin des bâtiments si distinctifs de Paris, de cette ville aux mille desseins... Que serait Paris sans ses places, sans ses blasons dorés que le temps à fait naître, jaillir, tout comme l'eau qu'elles déversent au cours d'une journée.... Les places, et les fontaines d'ailleurs, ont su et savent encore nous ravir, nous tourner bien des pages que le temps à marqué de son dogme «chaleureux», de sa pensée profonde et au combien culturelle et charnelle.....




*








Guide de paris téléchargeable, imprimable...






samedi 14 janvier 2012

Les Boutiques, les Magasins....
















Les petites boutiques, d'Art, d'Histoire, d'Antiquité, laissent en un temps émouvoir leurs charmes, leurs sens, leurs mondes impénétrables, qui, un à un montrés, jetés là sous nos yeux, se dispersent, viennent coloriés une image, une histoire sans fin, que le temps à jauni, à fleuri comme un chemin perdu dans l'antre d'une forêt aux doux parfums d'antan, présent... Ces petits commerces, attendrissant, dessinés de bonheurs et de sens immatériels, viennent amouracher nos guides impénétrables, qui font, qui ont fait et qui feront toujours jaillir l'essence même de nos valeurs et de nos émotions les plus profondes...

Là, un long manteau doré, brodé, taillé au fil des mois, des ans, vient là se blottir, se chauffer, se réchauffer, attendrir nos sens immatériels au travers desquels, l'âme, la conscience et l'amour viennent luirent ardemment...

Le cœur d'une petite boutique d'antiquité, armé de deux chaises rouge aux abords desquelles, sis là bien au fond, une mezzanine étendue de deux ailes large d'un homme, surplombe la boutique, expose, laisse là à demi-mot, conscient, matériel et vivant, une multitude d'objets anciens que le temps présent ne voit plus, ne discerne plus, hormis dans quelques lieux privés et public....



*



Portail du commerce de France:

Les professionnels, un catalogue de meubles:

L'Artisan du patrimoine:

L'artisanat d'Art: