samedi 12 mai 2012

Aux pieds des Tours....













Aux pieds des Tours, des Cathédrales de verre, l'art a changé de regard. 

Là-bas, au temps des Cathédrales, là, au temps des tours venant elles aussi flirter avec les abîmes..., une autre pensée a émergée. 
Là à terre, à quelques mètres de leurs entrées, des bassins, des sculptures moderne ont jaillies, bassins qui rappellent un peu des longues étendues d'eau au milieu desquelles vivent une flopée de poissons.. Les sculptures elles, ornent ici et là le paysage, tantôt elles nous convies, tantôt elles nous interpellent, nous contentent... 
En ce paysage moderne, hormis ce flot de voiture que l'on devine à chaque extrémité, les endroits sont paisibles, chaque endroit est unique, a été modelé, pensé en un lacis d'escaliers, de ponts, de passages dirons-nous, qui nous emmènent vers un autre endroit, vers une autre place...  Des jours entiers pourraient passer là, ici, aux pieds des tours qui nous convies vers un monde parfois cruel mais oh combien constructif...
 Là, un enchevêtrement d'allées bordées de verdure, d'arbres, de fleurs, là de long bâtiments aux allures du temps passant, un dôme, un arc, un pont, qui, soudainement là, attise une bourrasque qui nous prend haut et fort en nos âmes vers ce paysage financier déjà peint de mille choses...

L'architecture laisse passer cet apport matériel sans s'en préoccuper outre mesure, elle sait, du haut d'un petit immeuble ou d'une tour gigantesque , laisser transparaître sa beauté, ses sens, les mots qui vivent dans notre temps, dans notre monde construit, agencés par les hommes et le temps...

Là au pied des tours, ce poumon, ce cœur, armées là tout proche, d'un lacis de chemin et de passages contemporain, futuriste, nous convis à sillonner un monde cubiste, bureaucrate, auréolé de verre, que le temps à changer, agrandi, décoré, construit. Les tours, tout du moins les plus hautes titillent le ciel et les nuages, la tour EDF dans son élan voyageur, perce une brume posée lors d'une matinée hivernale... Elles siègent là à l'image d'un pays conquérant, voyageur, constructeur..., elles ne bougeront plus laissant ainsi leurs logos et leurs marques s'envoler vers un monde, vers nous.... Elles nous rappellent qu'il y a du travail derrière et, pas trop loin aussi, il y a des gens qui ne comprennent plus, qui sont perdus... 
Là entre deux tours, sous une petite bruine, elle laisse un jeune couple d'amoureux s'enlacer sous une verrière, sous un manteau de verre et d'acier modelé, juxtaposé sur un plan indéfinissable.... Ce verre qui a traverser un siècle et demi presque, que les architectes connaissaient mais qui n'avait jamais été pensé à cette échelle, et pour tout à chacun, à franchit notre époque d'un grand pas. Rendu contemporain, il nous chauffe, nous refroidit, nous laisse explorer, nous protège, nous questionne parfois...




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