mercredi 21 décembre 2016

A Paris.....



















De pierres vêtu, tel une proue, un cuirassé, une avancée dans une rue se laisse voir, elle sort là, élançée, grandiloquente, masculine...  D'autres bâtiments, plus romantique, travaillés, charment, aguichent, éveillent....
Sa mesure, à ce beau bâtiment, est juste, posée, solonnelle.... Elle laisse les autres bâtiments un trait derrière, quand là, soudainement, à l'orée d'une rue, une échauguette gothique, saillante d'un mur de grès, accompagnée en contre-bas, d'une fenêtre ou deux de même style, se laisse désirer, entrevoir, pour que, en une seconde à peine nous puissions converger, aller vers un chemin plus dessiné rappelant quelques siècles, au cours desquels le temps a sculpté son destin, son empreinte...

La ville se dessine, crée une effervescence de constructions, atypiques parfois à certains endroits, là ou le brassage des genres s'entrechoquent, communiquent parfois, pour laisser là, au passant, un temps moderne et/ou reculé...
Foisonnement des caractères, des genres, embriqués, alignés, chevauchés, entrelaçés, cote à cote, tous ont le même signe, le même fondement; la pensée, la main de l'homme, la ligne de la ville, l'architecture...

Parfois, l'homme a du faire avec, composer avec un mur oblique, un bâtiment à l'allure évasive, plutôt plâtre, trois étages, une toiture imbriquée involontairement sur le toit d'un bâtiment ancien... Il y a pire, mais l'humain se sort de biens des situations qui sont, qui apparaissent en finalité bien plus concretes, travaillées et splendide...

Dans une ruelle qui retient le temps, qui laisse entrevoir des enseignes, des boutiques, souvent il fait bon circuler, voyager, s'aventurer vers un monde plus paisible, artisanal, qui, aux abords d'une vitrine, dévoile là ses splendeurs.... Un tapissier, un brocanteur, un sommelier, une haute porte cochère ouverte tire notre essence voyageuse en dehors de cette société outrageusement dépensière et commerçante.... L'artisanat nous plonge parfois vers un temps  qui n'éxiste plus, vers une idéologie du travail un peu passé avec le temps, le modernisme surtout... Des bases, des façons se sont envolées, disperçées par les machines, certaines, anciennes, sont restées là, encore au travail heureusement, un cachet, ce cachet, se gardera à tout jamais grâce à une poignée d'hommes qui croit, qui animent, qui fait vivre...












dimanche 30 octobre 2016

Le Paris du quotidien




Là, à quelques encablures, quelques dizaines de minutes en métro des "centres" culturels, de fêtes, attractifs et touristiques de Paris, la vie dans la capitale peut être mélancolique un moment, poétique, ornée des "charmes" d'antan d'un Paris commerçant, commençant à s'épanouir, à vivre, un monde brodé d'usines brique et pierre, de marchés, de maisonnées à l'architecture atypique, de ruelles sachant encore croquer, mettre en lumière un Paris d'un siècle de vie, que le temps, la vie a su garder intact. Paris se lit, peut se regarder au travers "d' images " gardées, de souvenirs, quand là un quartier détruit puis reconstruit en neuf, laisse encore apparaître un morceau de bâtiment ancien, tel à Bercy Village.... 

Ailleurs, au travers des quartiers plus populaires, Paris se dessine en plâtre, en pierre, au travers de ses bâtiments 1800-1900 construit avec ferveur et passion... 
Paris n'est pas New-York, New-York ne sera jamais Paris, quand là du haut de ses 6-7 étages maximum imposés, Paris se voit très différent, vêtu d'une architecture qui n'éxiste plus, qui retrace ses grandes lignes....  Chaque siècle impose la sienne, sa vision, son futur.. Elle naît cette architecture, d'une pensée construite au fil des siècles, régit, ordonnée, libre depuis peu, c'est ce qu'elle a voulue...

Au loin, bien au loin, dans l'axe de la rue du Chemin Vert, la tour Montparnasse se dresse laissant à ses pieds les bâtiments alentours, que seule la masse du quartier arrive à tutoyer....
































































dimanche 28 août 2016

De Paris au Havre...
























Entre deux bâtiments, comme détaché d'un monde, d'un temps, ce bâtiment fin XIXe, début XXe laisse deviner ses traits, ses lignes brisés, là, du haut de ses 3 étages, il déploit humblement son caractère particulier, son tracé si différent.

Comme lui, d'une forme semblable, Paris peut nous en montrer quelques-uns, ici et là, au Nord comme au Sud, proche de la place d'Italie par exemple....

Mais là, au pied du canal, proche de la Seine, il se tourne tous les jours vers le port de Paris, ses bâteaux, qui, mis là bout à bout dessinent une ligne symétrique au travers de laquelle les coques et les matures se distinguent, s'effleurent, se parlent presque....


En sortie, là sur la Seine, à quelques encablures de la BNF, fermé, le port autonome laisse entrevoir un filet de lignes blanche, il est là, à deux pas, mais rien ne le laisse deviner, hormis peut-être les deux Yachts du Yacht Club de Paris, toujours amarrés là, qui, dans cet élan visuel nous emmène progressivement vers les portes de l'écluse...
De l'autre côté, l'on peut distinguer Notre-Dame, tout du moins ses traits gothique dessinés il y a 800 ans...
La Seine elle, coule mélancoliquement vers la mer, son point d'ancrage, de finalité... Entre temps, durant ce long voyage ondoyé, elle nous emmène vers Sèvres, Saint-Cloud, Conflans-Sainte-Honorine, La Roche-Guyon et son château troglodyte, Vernon, puis un peu plus loin, dans ce monde plus médiéval qu'urbain, Les Andelys, place fortement combattue, puis Rouen et Le Havre, son embouchure...


La Seine fait environ 776kms et prend sa source à 471m d’altitude sur le plateau de Langres à l’est de la France près de Dijon, puis elle se jette dans la Manche.

 Elle traverse 4 régions : la Bourgogne, Champagne Ardenne, l’Ile de France et la Haute-Normandie. La Seine passe par Chatillon-sur-Seine, Troyes, Nogent, Montereau, Melun, Evry, Paris, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-La-Jolie, Giverny, Rouen, Le Havre. Elle reçoit l’eau de plusieurs rivières : l’Aube et l’Oise….qui sont ses affluents de la rive droite. L’Yonne et l’Eure sont des affluents de la rive gauche. La Seine a creusé son lit dans la vallée…….







La Seine sur wikipédia

Parc National Régional

Atlas des paysages de la Haute-Normandie





Les gens de la Seine





Contes et légendes de la Seine:

Gargantua et son ami Grandgousier viennent à passer un jour par la vallée de la Seine. Dans une auberge des faubourgs de Mantes, ils se font dérober leurs montures et partent à la poursuite des voleurs qui galopent le long de la rive droite de la Seine.
A la sortie du village de Port-Mort, Gargantua s’assied et retire une pierre qui, entrée dans sa chaussure, le gênait dans sa marche. Ce caillou se dresse toujours sur le bord même de la route.









































dimanche 1 mai 2016

Un jour, des jours à Paris...



 Un jour, une nuit, une vie à Paris, là, proche de toi, de ton centre bâtit, de métaphores, d'images que l'on ne sait parfois interpréter, Paris et son, ou plutôt ses charmes, convergent vers un hotel privé, un bâtiment que le temps, les ans n'ont pas pu altérer...  Le soleil, rayonnant, chantant de ses flots submerge une ville déjà si belle, construite, romantique, aux multiple visages qui se révèlent, convergent vers nos sens suivant que nous sommes là ou là-bas, de l'autre coté proche de Beaugrenelle, de ses tours...   Quant, posé là, le temps s'arrête pour une fois, laissant place à ses mots, ses couleurs....

Le printemps, l'été, attisent les sentiments humains ou matériel, les extrapoles, les emmènent vers un monde plus enjoleur... On le sent, le ressent, il nous attire, nous prend ici ou là, au coin d'une rue, d'un pont, d'un jardin.... D'un jardin, qui, parfois encadré par des immeubles au goût 18-19e, par un long bâtiment laissant jaillir son flot étatique, son architecture franco-française, innimitable, tolérante, et ouverte...
 

Ou construit dans un quadrillage de rues, de boulevards, à demi dessiné entre un faubourg et une façade... il est là, posé, placé telle une nymphe dans un jardin romantique.. Proche de la Seine, ce long fleuve qui est le fruit des ruisseaux, des rivières et de ses affleunts (et pour d'autres des glaciers), elle, par sa robe féminine, altruiste, à su séduire le monde, Paris, l'Ile-de-France et ses terres...



Des terres batailleuses parfois, quand, il y a si longtemps, une bordée de places fortes entouraient Paris, ici et là jaillissantes sur les rives de l'Oise, de l'Epte, de la Seine... Protégeantes comme un bouclier de pierres, ces places fortes et ses forteresses laissèrent  le coeur même du pays en paix, elles ont malheureusement commencées à disparaîtrent trop vite vers le XIV-XVe siècle, lorsqu'après des années de guerres et de conflits, elles laissèrent peu à peu une place aux châteaux. Aux XIXe, les restes disposés en ville ou dans des lieux gênants pour la construction, disparaissaient précocement sous les flots d'une vie et d'une industrie naissante....