lundi 5 juin 2017

Jardin du Luxembourg











Entrecoupé d'allées, de statues, d'arbres, le jardin du Luxembourg, au caractère romantique, que son aile étatique assise là au fin fond, face à une allée royale, domine,  s'énorgueille, confine en son antre une multitudes de points historique, infiniment bien sculptés, choyés, regardés... Là, dehors, sur le seuil même de ce bâtiment, les statues nous guident, nous font tournoyer autour d'une promenade arquée, imagée, au centre de laquelle l'on devine, en contre-bas, un plan d'eau majestueux, centré d'une statue faisant jet d'eau...

Un peu plus loin, il est possible de deviner encore quelques méandres du vieux Paris, quelques consonances, souvenirs années 70, qui rappelent que le temps et ses lumières effacent les traces guerrières.... Là encore la vie continue son chemin, elle qui au fil du temps nous livre ses lignes, ses changements, ses traits ...
Là, le brouhaha des voitures s'efface, laisse place à une paix intérieur si commune en ses parcs... Le vent, cet agréable compagnon se faufile légèrement ça et là, il fait frémir les feuilles, soulever le sable, rafraîchir les visages... Un temps d'attente, d'observation, le monde tourne, va, coure, vole, continu son cycle, quand là, en l'espace d'un instant, des enfants viennent entrecouper ses moments, ils jouent, ils courent, ils crient, plus loin des jeunes plaisantent, s'entremouchent, carrillonnent...