Le canal....

Le canal, teinté de touches anciennes et modernes, fait que nos regards, nos pensées basculent vers des idiomes romantiques, futuristes que le temps conte, crée et forme métaphoriquement. Cet amalgame, cette vision champêtre donne à Paris, au quartier sa couleur d'autrefois, d'origine.

Une couleur, une teinte qui a, avec le temps, conservée, presque archivée ses images, son caractère, sa générosité....

Là, Exacompta nous montre sa chevelure d'antan. Sa façon architecturale, nous fait dire qu'il y a fort longtemps, l'industrie se dessinait autrement... Paris aussi donc... 90-100 ans nous sépare, nous connaissons l'abondance, la vie belle à notre époque, et cet amoncèlement de brique et de fer, si cher à nos racines, à nos anciens, nous rappelle que la vie, l'industrie n'a pas été chose facile, qu'elle prend racine en un temps et qu'elle ne termine jamais sa course.... Qu'elle génère de grandes choses..

Le canal par lui-même, n'a pas pris une ride quand on le regarde seul, en oubliant la vie. Quelques maisons nous appelent, le futur, lui, à su s'installer sans s'imposer, sans faire naître un monde bétonique, ce canal à évolué grâce à une bonne gestion de Paris, à la France, à ses racines, ses coutures si belles et si Française.....




https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_l%27Ourcq

http://www.paris.fr/services-et-infos-pratiques/environnement-et-espaces-verts/nature-et-espaces-verts/les-canaux-90

http://www.marindeaudouce.fr/canal-de-l-ourcq/




Le canal de l’Ourcq est un canal du Bassin parisien. Avant de commencer à Mareuil-sur-Ourcq pour rejoindre le bassin de la Villette à Paris, la rivière l'Ourcq est canalisée et navigable depuis le « Port aux Perches » sur la commune de Silly-la-Poterie. Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la ville de Paris.
Sa construction débute en 1802 et s'achève en 1825. Il fait l'objet par la suite de plusieurs remaniements notamment l'ajout de cinq écluses, d'une usine alimentant le canal en eau à Trilbardou et l'élargissement du gabarit sur les onze premiers kilomètres. À l'origine, le canal a pour premier objectif d'alimenter Paris en eau potable ; aujourd'hui, son utilisation est réservée à la voirie.
Jusque dans les années 1960, il est parcouru sur toute sa longueur par les flûtes d'Ourcq, péniches adaptées au petit gabarit de la plus grande partie du canal. Depuis 1962, seuls les onze premiers kilomètres, entre la bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois, exempts d'écluses, sont ouverts au trafic commercial : environ un million de tonnes sont transportées chaque année par des péniches dont le port en lourd ne peut excéder 400 tonnes. Au-delà, le canal, dont la profondeur est désormais de 80 cm, est dédié à la plaisance.
Le canal de l'Ourcq est également utilisé depuis sa création pour alimenter en eau les canaux Saint-Martin et Saint-Denis. Depuis la fin des années 1990, les abords du canal situés dans l'agglomération parisienne, sont réhabilités et aménagés pour en faire un axe vert ouvert aux activités de loisir tels que le cyclotourisme et la randonnée pédestre.