mardi 14 février 2017

Un détour vers.... La Seine, le centre...















Paris, cette image romantique, cette ville qui depuis des lustres a délayée tant et tant, depuis ses grandes lignes construitent avant 1914 qui perdurent et perdureront toujours, nous dévoile ses allures les plus enchaperonnées, quand là à l'orée d'une rue, un bâtiment, un monument vient cheviller une partie de plus qu'est ce grand puzzle urbain... Le collège des Bernardins, une entité, une immense fenêtre qui s'ouvre vers l'art religieux, vers ce qui, durant des siècles, a fait "courir" la France vers un chemin plus gracieux que le commerce et la conquête.... Ces moines qui, au fil du temps ont bâtis, apportés, inventés des figures nouvelles, des couleurs que le temps à gardé, que les hommes malgré les guerres, le guerroyage, les révolutions n'ont pas détruis...

Plus loin, à quelques encablures, là-bas, un peu caché par le Panthéon, en empreintant ces petites rues qui courent, serpentent, virevoltent parfois, une lune, petite, assise là, aux pieds d'un bâtiment sculpté, taillé de mains vives et connaisseuses, une petite fontaine qui fait face à un grand bâtiment blanc de 1840 construit pour la garde républicaine, touche, émeut, là au milieu de la place Monge... Comme perdue en son centre, elle jouit d'un bel espace, d'un environnement qui se mari, se scint et se fond en elle....











lundi 13 février 2017

Une nuit, un château....





































Un château dans la nuit, grand et fort comme ses bâtisseurs se dévoile confusément....  Il est là et se cache derrière un long manteau bleu-nuit que le ciel a laissé en soirée...  Ce château, de son air royal, armé avec le temps, les jours et les ans, s'est mis un peu au goût du jour... L'essence de sa robe, de sa pierre si chère, si expressive laisse toujours percevoir ses lignes romantique, historique...
Il siège tel un sage, telle une page dans la ville, aux abords plutôt, pont-levis baissé, acceuillant, il s'est plus ouvert, a libéré un peu de son commandement pour laisser place à une vue, une découverte plus solonnelle ou plus "ludique"...  Château royal ayant gardé son âme, il protège et embrasse de son coeur cette chapelle si fragile sculptée de traits gothique, scint, taillés, imprimés.... Là, proche de son autel presque entouré d'un  damage de carreaux noir et blanc, un peu plus en hauteur, trois vitraux lient pratiquement le sol au plafond, tutoient les voûtes, illuminent  cette partie qui, en une seconde à peine embrase la chapelle....

Seul témoin d'un temps entouré de chevaliers, de guerres, de roi et de religion, attaché en nous, plusieurs fois centenaire, lié à Paris, ce château, ce soir, s'entrevoit, ne peux exprimer ses sens, son foisonnement.. Cette couleur bleu-nuit a surpris son côté royal, il ne peut pleinement voir, se faire voir, s'entrechoquer avec le monde, avec ce qui lui a donner un sens, une vie....  Il le sait, le voilà condamné à attendre, à se fondre au creux de cette nuance qu'il aime et qu'il déteste à la fois....

Là-bas l'on peut deviner derrière un filet jaune une infime partie de son échelle, de sa grandeur, une pierre qui s'exprime laisse entrevoir le pont-levis, une partie de son maillage...
Comment faire quand on est roi que l'on reste dans l'ombre aujourd'hui, ce soir....?