dimanche 20 mai 2012

Les Maisonnées à Paris




 








 






Ce ciel bleu-nuit, aux allures douces et belles, couvre d'une main Paris.... 
 Là, les petites maisonnées, flanquées de 2,3 étages au début d'une rue, d'une ruelle, font, en un layon champêtre, une longue marche vers un dessein Français, vers un dessin enraciné au plus profond de nous-même, à l'image de nos petites bourgades qui ont fleuries, ça et là en nos provinces, contrées, régions si plaisantes d'une couleur élancée, charnelle, agreste...
Tout ceci se mari, se fleuri au milieu d'un tableau que le temps à bâtit, que le temps à fait vivre au fin fond de nous-même.... Ces petites maisonnées, flanquées là d'un auvent de commerce, d'une enseigne sculptée aguichant cette ruelle, cette rue, qui, sans elles, sans ce petit coin bucolique serait vide de tout sens, de ce parfum qui coure là dans nos rues à Paris...
Du Nord au Sud, sans que le temps, la météo ou les constructions ne puissent effacer une trace de cet embrun naturel, les petites maisonnées souvent construites, évoquent bien des choses, bien des juxtapositions romantique, champêtre, teintées d'humilité, d'un foisonnement d'images que le temps à lancé en un élan rupestre vers une autre contrée....
Les quais, les ponts les contemplent, les interpellent du regard, du bout des lèvres, pour qui, en l'espace d'une seconde, elles viennent là teintées une couleur souveraine.... Une image de Paris qui s'efface, qui s'emporte quand là, la Tour Eiffel, la Butte Montmartre et les autres grandes «places» de Paris s'octroient les premiers plans, le premier regard de cette ville, cette capitale si convoitée...
Le regard de ces maisonnées, ce qu'elles véhiculent, ce qu'elles donnent, nous laissent de bons souvenirs, de bons sentiments, lorsque là une chaleur d'écuelles, de marmites et de linges de maison vient titiller nos sens.....






Un peu comme Paris, du haut de ses 1000 ans et plus, comme un rayon de soleil épris de mille choses, les habitats, les rues et les ruelles, petites, grandes, laissent entrevoir leurs charmes, leurs messages chargés d'histoires... 
 Ces petites maisons, ce cachant ici et là, à deux pieds d'un boulevard, d'une place, nous dévoilent un autre visage de Paris... Un visage aux traits plus abordable, plus significatifs et plus simple qu'un ensemble un peu moins convivial..., qui de nos jours, en cette vision futuriste, plus amenée vers un monde de grandes technologie, apparaissent pour certaines, dans quelques quartiers, bien vieillies, mais amies oh combien attirante encore... Est-ce là l'important d'ailleurs, le charme peut se cacher aussi derrière des traits moins éloquent, mais oh combien, peut-être, fraternels.... Elles peuvent nous exprimer aussi des ressentis, des faces cachées d'un Emile Zola conduisant un roman, d'un peuple qui est amené à donner une partie de lui-même... Combien d'histoires, de moments ont-elles vécues, ont-elles animées pour de nos jours se sentir encore comme cela, projetées par des sens qui leurs sont si chères.... ? Elles sont restées là aussi à contredire le temps, l'architecture, les grandes lignes, la jet-set, les folies.... 
Certaines histoires nous ont été contées, ou nous seront contées un jour, d'autres se vivent encore, qui en quelques temps, laisseront jaillir une vie, un espoir vers un temps d'existence plus raisonnée, plus encourageant... 
Paris à laissé bâtir dans tous ses quartiers des maisons de villes, ses maisons de ville, grandes ou moins grandes, qui, d'un quartier riche aux allures distinguées, plus épris d'autres choses à un quartier plus modeste, elles sont et resteront le fruit d'un passé, d'une époque, qui, je l'espère seront toujours là à la fin de cette continuation du grand Paris. Ce Grand Paris devra laisser derrière lui des souvenirs, intacts, des siècles et des moments passés...., c'est là un choix que de décider, mais la ville continue son avancée, se réaménage, se modèle et se forme depuis des siècles, devant nous.... 






samedi 12 mai 2012

Paris, un jardin, un square, la Seine






















Paris, en ce jardin, cette oraison triangulaire, les fleurs, les arbres ont pris place, ont poussés joliment sous une main de maître que le temps à forgé. Là-bas, au bout de cette triangulation verdoyante, les pieds des ponts, au nombre de 37 à Paris, étayent des soutènements, des arcs audacieux sur lesquels l'ornementation, les symboles et les signes apportent leurs touches et leurs regards sublimes... L'eau, sous eux, coule en un long chemin romantique parsemé ça et là de canards, de vedettes, de bâteau-Mouche que le temps, le tourisme ont exagérément grossis... Un peu à droite, il est possible de distinguer les quatre tours de la Bibliothèque Nationale de France, la BNF, commandées par François Mitterrand. Ces quatre tours, ce complexe, historique, touristique, à fait naître un parc, des bâtiments tous aussi bien pensés et construits qu'un village moderne... Là, un grand bras, un chemin verdoyant né sous la forme d'une passerelle, permet d'amener sa pensée de Louis XIV à un village authentique, un parc et mille et une autres choses... Le temps fait vivre, fait naître et ou renaître les choses, les lieux, les gens aussi, lorsqu'il est mis entre de bonnes mains... Entre elles, il peut s'étirer, couler calmement sans qu'une angoisse ne vienne faire tout chavirer...



Aux pieds des Tours....













Aux pieds des Tours, des Cathédrales de verre, l'art a changé de regard. 

Là-bas, au temps des Cathédrales, là, au temps des tours venant elles aussi flirter avec les abîmes..., une autre pensée a émergée. 
Là à terre, à quelques mètres de leurs entrées, des bassins, des sculptures moderne ont jaillies, bassins qui rappellent un peu des longues étendues d'eau au milieu desquelles vivent une flopée de poissons.. Les sculptures elles, ornent ici et là le paysage, tantôt elles nous convies, tantôt elles nous interpellent, nous contentent... 
En ce paysage moderne, hormis ce flot de voiture que l'on devine à chaque extrémité, les endroits sont paisibles, chaque endroit est unique, a été modelé, pensé en un lacis d'escaliers, de ponts, de passages dirons-nous, qui nous emmènent vers un autre endroit, vers une autre place...  Des jours entiers pourraient passer là, ici, aux pieds des tours qui nous convies vers un monde parfois cruel mais oh combien constructif...
 Là, un enchevêtrement d'allées bordées de verdure, d'arbres, de fleurs, là de long bâtiments aux allures du temps passant, un dôme, un arc, un pont, qui, soudainement là, attise une bourrasque qui nous prend haut et fort en nos âmes vers ce paysage financier déjà peint de mille choses...

L'architecture laisse passer cet apport matériel sans s'en préoccuper outre mesure, elle sait, du haut d'un petit immeuble ou d'une tour gigantesque , laisser transparaître sa beauté, ses sens, les mots qui vivent dans notre temps, dans notre monde construit, agencés par les hommes et le temps...

Là au pied des tours, ce poumon, ce cœur, armées là tout proche, d'un lacis de chemin et de passages contemporain, futuriste, nous convis à sillonner un monde cubiste, bureaucrate, auréolé de verre, que le temps à changer, agrandi, décoré, construit. Les tours, tout du moins les plus hautes titillent le ciel et les nuages, la tour EDF dans son élan voyageur, perce une brume posée lors d'une matinée hivernale... Elles siègent là à l'image d'un pays conquérant, voyageur, constructeur..., elles ne bougeront plus laissant ainsi leurs logos et leurs marques s'envoler vers un monde, vers nous.... Elles nous rappellent qu'il y a du travail derrière et, pas trop loin aussi, il y a des gens qui ne comprennent plus, qui sont perdus... 
Là entre deux tours, sous une petite bruine, elle laisse un jeune couple d'amoureux s'enlacer sous une verrière, sous un manteau de verre et d'acier modelé, juxtaposé sur un plan indéfinissable.... Ce verre qui a traverser un siècle et demi presque, que les architectes connaissaient mais qui n'avait jamais été pensé à cette échelle, et pour tout à chacun, à franchit notre époque d'un grand pas. Rendu contemporain, il nous chauffe, nous refroidit, nous laisse explorer, nous protège, nous questionne parfois...